Courts métrages

9.6

Résumé :

 

Une femme, un homme, deux univers, deux solitudes.

Pressé par le conformisme social, chacun rêve de trouver l’âme sœur.

Les clubs de rencontres via Internet créés l’illusion d’un bonheur possible.

Ces fenêtres ouvertes sur un monde virtuel les empêchent de voir la réalité.

Les voisins proches deviennent transparents, la vie réelle n’existe plus.

 

Notes d'intentions des auteurs :

 

L’association Piment, Langue d’oiseau a été créée en 2005 comme un collectif de professionnels.

Plasticiens, musiciens, comédiens et techniciens ont souhaité se rassembler et confronter leurs idées et leur savoir-faire autour de sujets contemporains touchant à la vie sociale.

Ce travail nous permet de canaliser nos idées et envie par un projet commun, chaque personnalité du groupe apporte ses expériences personnelles.

 

La scène n’est pas pour nous le lieu où on mettrait tous les ingrédients pour que ça marche où pour que ça plaise, mais celui d’un échange et d’une ouverture.

La compagnie s’est d’ailleurs ouverte à d’autres artistes et à d’autres formes puisqu’en janvier 2007, le collectif décide de se tourner vers le cinéma avec comme projet la réalisation d’un court-métrage sur un thème de société : la solitude.

 

Ce thème partagé par l’ensemble du collectif et l’enthousiasme affiché à l’idée de découvrir un autre mode d’expression ont suffi à amorcer ce projet nouveau et ambitieux. Ambitieux car ce sont nos premiers pas dans l’univers cinématographique, même s’il s’agit d’un court-métrage. Pourtant, au fur et à mesure de la construction de ce projet (scénario, repérage, réécriture, essai, etc. ;;;) nous étions convaincus d’une chose, être exigeant quant à la forme et sincère quant au fond.

 

C’est pourquoi nous tentons de suivre une méthode de travail qui s’apparente à la sociologie ; nous avons « tricoté » notre film à partir de livres, de films, de discussions et de témoignages. Cela dit, nous n’avons pas la prétention de montrer « la » vérité. Nous voulions retranscrire artistiquement ce que nous ressentions par rapport au travail d’investigation fait en amont.

 

Le travail collectif n’étant pas toujours idyllique il nous a fallu débattre, nous convaincre, nous justifier sur certains choix que le collectif n’approuvait pas à l’unanimité. Car la plus grande difficulté était de créer collectivement une œuvre personnelle. De ne pas diluer nos inspirations et notre créativité dans les compromis ou les choix par défauts. Que chaque individu soit à l’écoute du groupe et réciproquement.

 

La solitude mise en scène par un collectif aurait pu être un handicap, ce fut au contraire une force créatrice. Quelle était notre vision commune de la solitude ? Est-elle forcément triste ? Est-elle imposée, subie, etc. ?

 

L’échange avec des personnes seules nous a beaucoup apporté, nous rappelant qu’il fallait sans cesse revenir à l’essentiel : l’état intérieur de l’être.

 

Ce film sur la solitude et plus particulièrement sur les rencontres via Internet, tourné en numérique, est l’œuvre d’un collectif : Anne Colin, Guillaume Escoffier, Marie Gaultier, Natalie Gallard, Jérôme Rousselet.

 

Comédiens : Marie Gaultier, Jérôme Rousselet, et Anne Colin.

Durée : 18min.

Couleur

Année de production : novembre 2007.

Format : DV

Traque

Synopsis :

 

 Le générique s’ouvre sur une vieille ampoule au plafond. Elle éclaire faiblement. Des gros plans de « morceaux » de corps se succèdent…on devine qu’il y a deux personnes, mais pas forcément qu’elles sont ensemble. On découvre le décor en même temps que les corps. L’ambiance est étrange, pesante avec un son loin, à peine perceptible. La pièce semble petite, exiguë. Les visages des acteurs apparaissent au bout d’un temps. Une femme et un homme.

Après quelques plans, on les découvre ensemble. L’ambiance est tendue, on les sens angoissés, mal dans leur corps, comme en apnée…les quelques dialogues sont bizarres, décalés…les silences sont pesants, stressants. Par moments, on voit hors de cette pièce deux hommes. Qui sont-ils ? Des gardiens ? Des mafieux ? Ils semblent en tout cas surveiller, épier.

La tension monte pour l’homme et la femme. L’attente de quelque chose de terrible semble de plus en plus évidente. L’angoisse se matérialise encore d’avantage quand la femme se précipite au lavabo pour vomir. On frappe à la porte. « C’est l’heure ! » L’homme et la femme, encadrés par deux hommes, marchent dans un couloir sombre, descendent un escalier, passent un sas puis se retrouvent devant un mur noir qui fait penser à un mur de fusillés…l’homme et la femme sont en suspension comme figés. Le plan qui suit montre l’homme et la femme …

 

Résumé :

 

Un homme et une femme enfermés dans une pièce sordide sont inquiets, angoissés, dans l’attente de quelque chose. Où sont-ils ? Attendent-ils un diagnostic, un verdict, la torture ou la mort ? On vient les chercher. Sont-ce des policiers, des juges ou des bourreaux ?

La longue marche dans des couloirs sombres vers un but inconnu intensifie l’atmosphère angoissante. Au bout de la marche, les deux personnages s’arrêtent devant un mur noir, point culminant de l’angoisse. Ils se regardent comme suspendus au temps qui reste. La seconde qui suit, on les retrouve …

 

Réalisation : Guillaume Escoffier, Natalie Gallard, Marie Gautier, Lise Hallopé & Jérôme Rousselet.

Musique : Nicolas Gaillard

 

Avec le soutien :

 

du CNDC d'Angers,

le Conseil général du Maine & Loire,

le Grand Théâtre d'Angers

& Emmaüs-Angers.

LABEL POOL

10 rue Jacqueline Mazé

49130 Les Ponts-de-Cé

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